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Missions

Défense, car on le voit bien depuis quelques années, l’intérêt que certains portent aux professions dites du bien-être , les poussent à imaginer un modèle économique se rapprochant de plus en plus du marketing et du développement d’entreprise commerciale, s’éloignant ainsi de la fonction première de nos métiers, qui est d’accompagner la population tout au long de son parcours de santé, hors du domaine médical, mais en complémentarité pour assurer la prévention, le maintien ou le retour à la santé, et leur permettre de bénéficier du meilleur état de bien-être ressenti, dans les limites du potentiel naturel de chaque individu.

Nos professions ont cette utilité et leur place est à maintenir dans les espaces où elles sont déjà présentes en consolidant le statut social des professionnels qui les pratiquent.  

La règlementation actuelle peine à prendre en compte la réalité du terrain, à savoir que nos professions étant non règlementées, n’importe qui peut se revendiquer de nos métiers sans pour autant en maîtriser les compétences, ou sans en garantir un exercice éthique et déontologique. Cette situation de porosité permet à certains opportunistes de vendre des services commerciaux sous couvert de santé publique, et cette multiplication de professionnels devient un véritable casse-tête, à la fois pour le grand public qui risque d’être mal orienté et mal renseigné sur un possible soutien complémentaire à sa propre santé, et pour les autorités gouvernementales qui voient dans notre secteur, un amalgame de techniques non éprouvées par la science et un discours dissonant et inaudible entre tous les protagonistes. Il est donc important de défendre les valeurs et les véritables applications de nos métiers ainsi que la légitimité de nos professionnels correctement formés et encadrés à exercer sur tous les terrains, en bénéficiant de la meilleure sécurité en terme de protection sociale, tout en respectant ses obligations administratives dans un cadre règlementé concerté entre tous les acteurs de cet éco système professionnel ( assureurs,  médicaux, administratifs, législateurs, et surtout les syndicats et fédérations professionnelles représentatives des professionnels du CARE).

La deuxième mission de cette commission est la médiatisation et la promotion de nos professions, car nous sommes convaincus que la généralisation de nos prestations tout au long du parcours de santé du public sera la meilleure manière de garantir une prise en charge de la santé au sens large du terme. Notre domaine de compétence professionnelle se situant au niveau de la prévention, de l’accompagnement à la santé et du bien-être, nos professionnels bien formés et bien encadrés permettent de combler les espaces laissés libres entre les prises en charge médicales de chaque professionnel de santé. Elle permet également un soutien entre les interventions des différents services sociaux, d’apporter une écoute et une qualité de temps de présence là où, nous le constatons, un manque se fait ressentir de plus en plus créant une fracture de plus en plus importante entre le besoin et la réponse.  Cette mission de communication autour des métiers du CARE est essentielle pour clarifier notre position professionnelle et pour ouvrir un espace de solutions complémentaires avec du personnel supplémentaire dans un environnement de santé fortement saturé.

Nous travaillons sur ces deux axes, au sein de cette commission, en organisant des espaces de réflexion, de coopération et de coordination entre tous les acteurs qui gravitent dans le monde de la santé : (Mutualistes, plateformes de prises de rendez-vous, médicaux, para médicaux, associations de patients, sociétés savantes, chercheurs, journalistes, élus, etc.…) Nous compilons nos travaux et rassemblons nos argumentaires pour convaincre les décideurs de prendre des directives constructives dans l’intérêt général en matière de santé publique et de respect du droit du travail.

 

Les formations dans les métiers du CARE ne sont, pour la plupart, pas encadrées.

Nos structures respectives œuvrent depuis des décennies pour recenser et regrouper les professionnels formés pour garantir au grand public éthique et professionnalisme.

Il était donc tout  naturel que lors de la création de SyndiCare, nous nous sommes penché sur les points communs et divergences au niveau de la formation.

Nous militons pour des cursus de formations complètes qui préparent à la pratique de métiers à part entière.

A l’heure du tout en ligne instantanément, nous sommes convaincus que de travailler ensemble pour garantir au grand public des professionnels bien préparés et d’encourager la formation continue sont des points clés.

Nos pratiques respectives ont des décennies voir des millénaires d’existence à travers le monde.

Il n’empêche qu’il est primordial d’encourager la recherche dans les techniques non médicamenteuse pour permettre de mieux comprendre les modes de fonctionnement et les applications. Et ainsi tenir compte des évolutions métiers.

Plusieurs organisations se penchent également sur le sujet

NPIS (Non Pharmacological Intervention Society)

CUMIC (Collège Universitaire de Médecine Intégratives et Complémentaires)

GETCOP (Groupe d’Evaluation des Thérapies Complémentaires Personnalisées et des pratiques innovantes)

Quelques études